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Station classée de Tourisme
La ville de Lectoure occupe une place saillante dans l’environnement touristique du département du Gers. La commune participe directement de la notoriété, a minima nationale, du département. Elle constitue un élément majeur de l’écosystème « tourisme gersois ».
Si sa position physique au sommet de l’un des promontoires naturels de Gascogne joue un rôle crucial dans cette prééminence, il n’en reste pas moins vrai que la ville jouit d’une image forte et d’une réelle reconnaissance, tant à l’échelle régionale (Grand Sud-Ouest) que nationale.
Lectoure fait destination et attire un public varié structurant une saison touristique ample.
Source de vie, une fontaine n’a rien d’anodin. D’autant plus quand nous avons à faire à une construction du XIIème siècle, à la facture proche de la perfection. 900 ans plus tard, elle n’a pas pris une ride, une chose à changer l’eau que l’on considère aujourd’hui impropre à la consommation. Le grand arc gothique en accueille deux plus petits (géminés dans le jargon).
Derrière le réservoir très profond, horizontalement parlant, la plus importante quantité d’eau jusqu’au XIXème siècle, était stockée. En d’autres termes, c’était un vrai trésor.
La question était comment le garder ! Et les solutions sont souvent les mêmes, des armes, bleus comme la terre…. Pardon Léo Ferré. Levez les yeux, des canonnières témoignent de la présence d’un gardien pour surveiller la fontaine citerne ! SI vous n’êtes pas rassasié d’infos, faites parler un guide… !
Située dans un cadre luxueux et feutré d’un ancien hôpital particulier du XVIIème siècle, le centre thermal de Lectoure offre les conditions idéales pour se soigner et se ressourcer.
L’eau thermale de la ville, sulfatée, chlorurée et sodique, est reconnue pour ses vertus thérapeutiques en matière de rhumatologie et de séquelles de traumatismes ostéoarticulaires.
Les bienfaits de l’eau thermale de Lectoure reposent sur une source enfouie à plus de 1000 mètres de profondeur découverte en 1979.
Le pouvoir du Comte n’était pas qu’une affaire de traité, d’édits et autres écrits officiels, il fallait un lieu d’exercice visible de tous, un Châaaaaaateau !
Le temps l’a réduit à sa simple aile Ouest, que vous pourrez parcourir partiellement : deux salles voûtées, un belvédère campé au sommet du bastion occidental et une poterne ou porte dérobée. L’ampleur de la forteresse médiévale n’est plus, et ce depuis le XVIIIème siècle, siècle durant lequel la partie orientale du château en ruine est détruite pour y bâtir le grand hôpital-manufacture.
L’ensemble constitué est l’un des sites majeurs de la ville de Lectoure. Des visites guidées ou une promenade libre (moins instructive bien sur…) s’imposent, surtout qu’au-dedans un « Village de Brocs » s’y est installé depuis 2015. L’hôpital venait tout juste de fermer en juillet 2013 après plus de 250 ans de bons et loyaux services. N’ayant crainte chers paladins, si bobo il y a, un nouvel établissement de santé a vu le jour !
Entre la Tour et la Maison voilà de quoi il s’agit. Le but se protéger, se réfugier tout en vivant dans un confort tout ce qu’il y a de plus médiéval. Seulement tout ceci a un coût, que seuls les nobles pourront s’offrir.
Nous sommes au XIII, XIV et XVème siècles, les Comtes d’Armagnac sont au faîte de leur puissance et n’importe quel gentilhomme à tout intérêt à bâtir en leur capitale, Lectoure.
Entre la cathédrale et le château, sur la grande rue, ce n’est pas moins de 30 tours qui sortiront de terre. Seules 6 sont toujours fières et sauves, l’une d’elles, la Tour d’Albinhac accueille un bar-restaurant et mérite une admiration passagère !
Vous noterez la tour d’escalier, partie arrondie d’un angle de la tour, qui ne début qu’à 5m de haut… Une façon peu orthodoxe de s’assurer que personne ne rentre facilement, même le propriétaire, cantonné à des échelles, ou escaliers amovibles sur les parties basses !
Tout commence au Moyen-Age les tanneurs, « travailleurs nauséabonds » s’installent à l’extérieur des remparts en haut du versant sud. L’eau coule vers le bas et sous les ponts, en 1752 une nouvelle enseigne deviendra Manufacture Royale en 1754 et va réunir un savoir-faire séculaire sous une seule bannière. Cet établissement majestueux, imposant emploiera jusqu’à 200 ouvriers, s’échinant sur les 140 bacs de tannage. L’activité déclinera sur la seconde moitié du XIXème siècle, pour cesser autour de 1900. Reste l’édifice, pièce unique en son genre dans tout le sud-ouest, cela lui vaut un classement au titre des Monuments Historiques. A découvrir avec nos visites guidées (en extérieur) ou pour les Journées Européennes du Patrimoine !
Les célèbres régiments de Tirailleurs Sénégalais représentent une part importante des soldats morts au front durant la Grande Guerre. Lectoure fut choisi comme trois autres villes dans le midi pour jouer le « sas » d’adaptation entre l’Afrique Noire, et le nord-est de la France.
Des baraquements, une administration, un hôpital, une véritable ville dans la ville sort de terre en quelques mois, sous le commandement du génie militaire. Mobilisés plutôt de force dans nos anciennes colonies (actuelles à l’époque), Lectoure servira de base arrière pour s’acclimater au climat métropolitain ou après une période sur le front pour récupérer et se remettre au plus vite. Une donnée n’avait pas été prise en compte : les maladies endémiques.
Résultat des courses, une fois l’armistice signé beaucoup ne pourront rentrer immédiatement, déjà tombé malade ou pas, ils seront au total 98 à mourir entre l’automne 1918 et la fin de l’hiver 1919.
Un « carré militaire » nous rappelle à leur mémoire, aux sacrifices escomptés de ces populations venues de loin défendre la liberté, eux qui l’obtiendront bien plus tard pour leurs propres terres. D’ailleurs les retours après-guerre ne seront permis que sous conditions particulières.